Accompagnement contre l’anxiété scolaire et la phobie scolaire

Depuis fin août, de plus en plus de parents m’appellent pour accompagner leur enfant évoquant une phobie scolaire, qui en réalité se révèle souvent plutôt être de l’anxiété scolaire – manifestation moins extrême que la phobie scolaire, mais impliquant tout de même des symptômes très forts.
La rentrée 2018 du cabinet ayant été marquée par cette tendance, je souhaitais aborder le sujet ici.
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De quoi parle-t-on?

La phobie scolaire, ce n’est pas nouveau. Déjà en 1974, le Dr Ajuriaguerra, neuropsychiatre décrit le phénomène : « Il s’agit de jeunes qui, pour des raisons irrationnelles, refusent de se rendre à l’école et résistent avec des réactions d’anxiété très vives ou d’angoisse si on les force à y aller ».

Les « raisons irrationnelles » évoquées dans cette définition me gênent un peu, car aller à l’école implique tout un tas d’enjeux : comme explique la psychologue Béatrice Copper-Royer, l’école c’est « vivre avec d’autres du même âge, apprendre, être curieux, être évalué, se mesurer aux autres, faire plaisir aux parents […] : les enjeux sont nombreux, et pas des moindres. ». Prendre conscience de ces enjeux peut faire apparaitre une certaine pression pour l’enfant. Et plus il leur donne de l’importance, plus la pression ressentie risque d’être forte, à l’origine d’un stress pouvant aller jusqu’à une angoisse de se rendre à l’école.

Sans toujours aller jusqu’au refus d’aller à l’école ou jusqu’à la panique, les enfants que j’ai reçus ont montré de fortes réactions d’angoisse parmi les suivantes: des maux de tête, des nausées, perte d’appétit, une sensation de stress, des sueurs, des difficultés à respirer (poussant parfois l’élève à s’isoler aux toilettes ou à l’infirmerie), des difficultés à s’endormir…
La plupart du temps, ces malaises disparaissent les jours sans école, et particulièrement pendant les vacances.

 
L’anxiété scolaire touche aussi bien les filles que les garçons. On estime qu’entre 4 à 5% des enfants scolarisés seraient concernés par l’anxiété scolaire, et que 1% les enfants scolarisés souffriraient de sa forme plus sévère, la phobie scolaire.

L’accompagnement en sophrologie

L’accompagnement en sophrologie est progressif et évolutif au fur et à mesure des séances.
Il s’adapte à la situation et aux besoins particuliers de l’enfant ou de l’adolescent, mais aussi à son âge en prenant différentes formes : de simples jeux de respiration à des techniques plus élaborées.
Dans sa forme la plus forte, la phobie scolaire, un accompagnement psychologique complémentaire peut être nécessaire.

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Dans un contexte d’anxiété scolaire, un parcours en sophrologie va permettre à l’enfant séance après séance :
– D’apprendre à souffler, à relâcher la pression et évacuer le stress, à faire taire ses pensées stressantes
– De développer des sensations de bien-être, de confiance et de force à l’intérieur de lui, à mettre une barrière entre son bien-être intérieur et tout ce qui peut stresser à l’extérieur
– De développer les ressources dont il a besoin pour se sentir mieux à l’école
– De prendre du recul sur des événements ou éléments stressants (tel cours, tel professeur, un nouvel environnement ou une situation inconnu.e…)

En fonction de la situation, de la cause et des conséquences de cette anxiété, d’autres points spécifiques peuvent aussi être travaillés :
– Se détacher du regard des autres, changer son rapport à l’évaluation (baisser pression des notes)
– Améliorer son sommeil
– Anticiper en confiance un événement à venir stressant

Chaque enfant, chaque situation est différente. Si votre enfant souffre de phobie ou d’anxiété scolaire et que vous souhaitez plus de renseignements ou prendre rendez-vous, n’hésitez pas à me contacter :

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